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Aujourd'hui, nous sommes dans un monde où les problèmes liés à l'environnement occupent une place importante dans les consciences humaines. On peut notamment citer le transport qui est au cœur des actualités.
Intéressons
nous plus particulièrement à la Réunion.
Il
faut savoir que l'on comptait dans notre île près de 328 700 véhicules particuliers
en 2007 pour une population de 794 100 habitants. Ce qui représente environ 42
voitures pour 100 habitants. À ce nombre viennent s'ajouter les poids lourds de
toute catégories, les bus, les tracteurs, etc. En prenant en compte cette
densité routière, on se retrouve avec un réseau routier saturé à la Réunion. En
effet, la circonférence routière ne permet pas d'accueillir la totalité des
véhicules des réunionnais.
Plusieurs
questions se posent maintenant. Quels impacts cela aura t'il sur notre
environnement ? Que deviendront les petits embouteillages d'hier dans un futur
proche? Avons nous les moyens pour y remédier?
Tout
d'abord, Les voitures sont principalement à l'origine de la pollution
atmosphérique à la Réunion avec des émissions de gaz à effets de serres non
négligeables (plomb, oxydes d’azote et de souffre, CO2). Cette
pollution est d'autant plus accrue avec le trafic routier et elle atteint des
sommets aux heures de pointe (le matin et le soir). Ce qui favorise fortement
le réchauffement de la planète mais engendre également des problèmes de santé
(infections respiratoires par exemples).
De
nombreuses solutions sont envisagées à l'heure actuelle et plusieurs
d'entre-elles sont déjà effectives.
Des
campagnes environnementales sont menées afin de sensibiliser la population sur
les enjeux écologiques et les résolutions à prendre. Il s'agit surtout de
changer les mentalités et de montrer à la population qu'il faut penser à
envisager d'autres manières de se déplacer, par exemple favoriser les
transports en communs ou le covoiturage afin de limiter au mieux la densité
automobile de la Réunion et par conséquent la pollution engendrée.
Malgré
ces solutions mises en place, on trouve tout de même d'autres problèmes à
ajouter à la liste.
Prenons
les transports en commun pour exemple. C'est un mode de transport alternatif
permettant de rassembler un groupe de personnes joignant un itinéraire commun dans
1 même bus. Cela permet d'avoir une trentaine de voitures en moins sur les
routes juste avec 1 bus. On peut maintenant imaginer tout l'intérêt que l'on
aurait avec tout un réseau de bus complet sur toute l'île. Cependant, est-il accessible
à tout le monde? Là est le problème. Chaque réseau de bus possède ses horaires
selon l'itinéraire choisi et il n'est pas forcément en accord avec tout le
monde. En réseau urbain, le problème n'est que minime. L'attente avant chaque
bus n'est pas très long (30 minutes au pire des cas). Mais ce n'est plus du
même ressort lorsqu'il s'agit de se déplacer sur de grandes distances où il
faut parfois attendre 1 heure voir plus pour pouvoir prendre 1 bus. Ce problème
est encore plus important pour la population des hauts de l'île. Autre soucis,
les personnes devant se déplacer très tôt le matin. En effet les horaires des
transports en commun ne sont pas ajustés pour cette catégorie d'individus. On
peut aussi mentionner l'accès aux personnes à mobilité réduite qui est
également un point à prendre en compte.
Ensuite
concernant le rallye automobile à la Réunion. On parle ici également de
pollution de l'atmosphère mais surtout de pollution sonore pour les
habitations.
Dans
une politique qui cherche à sensibiliser les efforts pour l'environnement, la
diminution des consommations de carburant et la sécurité sur les routes, cette
pratique laisse beaucoup de préjugés et remet en contradiction de nombreux
aspects. Comment donner l'exemple et changer les mentalités des personnes si
l'on autorisent un sport mettant en circulation des voitures surpuissantes qui
consomment énormément et par conséquent polluent d'avantage, qui bravent le
code de la route de par leur vitesse, qui abîment les routes et négligent les
lois dues aux nuisances sonores. C'est un sport qui annulent toutes la valeurs
du développement durables (sociales, écologiques et économiques). Et il en est
de même pour les courses illégales (que l'on appellent ici "La
pousse" ). On doit dans ce cas revoir la vrai utilité d'un véhicule.
Pouvoir se déplacer selon nos besoins ou se faire plaisir sur les routes et
donner du spectacle au public? Là est un autre débat.
Finalement,
de nombreuses solutions existent pour remédier aux problèmes du transport à la
Réunion mais nous sommes encore loin d'y réussir notamment dans des domaines
viables et équitables.
Il
suffit parfois d'un simple investissement personnel afin de contribuer à
l'environnement (adopter une conduite plus souple par exemple).
De
plus, des efforts sont également nécessaires au niveau politique afin
d'améliorer la qualité des services liés au développement durable et
l'aménagement des infrastructures notamment en ce qui concerne les transports
en commun.
Julien LÉPINAY
Licence Professionnelle (L3) Génie Climatique et Energie
IUT de Terre-Sainte
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